Game of Thrones : les meilleurs personnages de la série [TOP]

Targaryen, Stark, Lannister, Baratheon, Martell, Greyjoy, Tyrell : qui sont les meilleurs personnages de la série ? Notre réponse.
Un univers féodal impitoyable, des dragons cracheurs de feu, des revenants congelés, des morts (presque) imprévisibles, des trahisons politiques, des romances familiales, un trône de fer que tout le monde convoite, un générique tonitruant, une huitième saison extrêmement contestée mais aussi des personnages parmi les plus mémorables du petit écran et qui ont fait la renommée de Game of Thrones. Aujourd’hui inscrite comme l’un des grands phénomènes culturels du XXIe siècle, la série adaptée des romans de fantasy de George R. R. Martin compte un nombre incalculable de protagonistes parcourant ses intrigues sinueuses, des braves seigneurs aux pires vermines, en passant par ceux qui ajustent leur morale selon l’enjeu – la majorité d’entre eux se trouvent dans cette dernière catégorie.
Après dix années de rebondissements, voici notre classement des meilleurs personnages de Game of Thrones !
Mentions honorables :
- Sansa Stark
- Peter « Littlefinger » Baelish
- Margaery Tyrell
- Bronn
- Ned Stark
10. Brienne de Tarth

Dans Game of Thrones, le chevalier le plus noble se trouve être une femme, la loyale et puissante Brienne de Torth. Résolue à intégrer la garde royale en dépit des moqueries, elle tient tête à Jaime Lannister quand elle se retrouve malgré elle assignée à sa surveillance. Cette association pleine de contradictions sert finalement le régicide et sa protectrice : tous deux verbalisent les difficultés de leur chemin respectif et gagnent en épaisseur. Mais limiter Brienne à sa relation avec le Lannister, aussi bénéfique soit-elle, serait une injustice. D’une force physique stupéfiante, elle compte un palmarès chargé, gagnante d’un duel musclé contre le Limier et survivante de The Long Night. C’est notamment de son épée que meurt Stannis Baratheon, responsable de la mort de son premier roi et ami à l’écran, Renly.
9. Daenerys Targaryen

Première à fricoter avec le fantastique (ses trois dragons n’y sont pas pour rien) et mue par un double objectif affriolant (la conquête du fameux trône de fer se superpose à son désir de rétablir l’honneur de ses aînés), Daenerys Targaryen partage avec Game of Thrones sa tragique métamorphose : elle s’impose d’abord en politique avant de lâcher les verbes par amour de la pyrotechnie, parfois exprimé de façon insensée, quitte à contredire l’ordre et la raison. Son tempérament de feu, mis à profit dans un monde d’hommes et de traditions moyenâgeuses, fait son humanité autant qu’elle l’amène à embrasser un destin commun à ses ancêtres (visible dans House of the Dragon), détruisant le carcan de la princesse blondinette pour devenir une dirigeante terrible.
8. Oberyn Martell

Qui a dit que la durée comptait ? En une saison, le prince de Dorne – la région la plus au Sud, et donc la plus chaude de Westeros – a propagé son aura sensuelle dans les rues de King’s Landing et s’est glissé parmi ses personnages les plus magnétiques. Venu à la capitale avec la ferme intention de venger sa sœur, tuée sur ordre de Tywin Lannister, celui que l’on surnomme la Vipère Rouge se démarque par sa passion des corps (qu’il clame ouvertement) et son sens de la justice, le même qui le pousse à devenir le champion de Tyrion Lannister lors de son procès, perdu d’avance. Ce dernier acte de bravoure, achevé par un bain de sang épouvantable, rend son apparition d’autant plus mémorable qu’elle semblait inséminer un peu d’équité en ces lieux vénéneux.
7. Tywin Lannister

Sa seule prestance en fait l’un des hommes les plus redoutés du continent, son intellect de stratège et sa maîtrise totale des rouages politiques en font le véritable régisseur. Capable de faire reculer n’importe lequel des braves combattants de Game of Thrones, clouant le bec à son abominable petit-fils (qui porte la couronne) lors d’une scène jouissive, Tywin Lannister est de ceux qui font et défont, responsable du sac de King’s Landing (menant à l’union de son nom avec la royauté) et à l’origine des parcours tumultueux de ses enfants. Le charisme écrasant de Charles Dance n’est pas étranger à son succès, puisque l’acteur anglais s’empare de chacune des séquences et laisse le reste mourir autour de lui, la tête baissée. Le grand politicien du show.
6. Arya Stark

Enfant, la petite Stark refusait déjà les robes de princesse, trop encombrantes pour batailler avec ses frères dans la cour de Winterfell. Rien d’étonnant, alors, de la voir fuir les convenances de la capitale royale pour tracer sa propre route, déguisée en garçon ou apprentie assassin aveugle, pour mieux rayer les noms de sa liste personnelle où figurent ceux qui ont eu le déshonneur de s’en prendre à sa famille. Arya profite de cet éventail de masques et de personnalités pour forger la sienne, par l’expérience de ses combats, les traumatismes endurés et une rancœur exponentielle. Sa complicité avec Sandor Clegane constitue un arc enthousiasmant de Game of Thrones, où la jeune Stark doit se résoudre à contrecœur à ravaler sa haine pour survivre.
5. Sandor « le Limier » Clegane

Le visage balafré et les grimaces de Sandor Clegane vont à merveille avec sa mauvaise humeur invariable. Si ce dangereux guerrier affiche un ton si peu aimable, c’est qu’il trimballe avec lui une rancune profonde envers son grand frère, Gregor dit « la Montagne », qu’il s’est juré de trucider avant de mourir. À la différence de ce dernier, géant sadique transformé en zombie, Sandor n’est violent que lorsqu’on lui impose de l’être – il lui en faut toutefois peu pour l’agacer – et peut faire preuve de bonté, subtilement, notamment aux côtés des sœurs Stark. Son tandem avec Arya, drôlement dynamique, est d’ailleurs décisif pour les deux protagonistes : à mesure que la gamine gagne en expérience, le Limier gagne prodigieusement en empathie.
4. Jon Snow

Jon Snow coche toutes les cases du héros prophétique en agissant avec honneur, assurance et altruisme, en fédérant naturellement ceux qui l’entourent et en ressuscitant magiquement après avoir été assassiné. L’image christique est complète. Mais Jon Snow ne veut pas être un héros, court encore moins après la couronne (de Châteaunoir, Winterfell ou de Westeros), et c’est bien ce qui fait son charme, sans compter ses participations multiples aux événements les plus spectaculaires de la série. C’est par ses yeux que se déroulent les épisodes épiques que sont The Watchers on the Wall, Hardhome et Battle of the Bastards, qu’il sillonne une épée à la main. Ses amourettes impossibles à l’issue tragique en font aussi un grand héros romantique.
3. Cersei Lannister

Lorsque son armure se fend, au cours d’une cinquième saison qui ne l’épargne pas, Cersei Lannister laisse entrevoir les innombrables souffrances qui l’ont conduite à être la mère impitoyable et rusée qu’elle est. Un revirement puissant mais pas si surprenant pour Game of Thrones, habitué à nuancer au maximum ses protagonistes, dont ceux vendus préalablement comme de purs psychopathes. Son personnage est peut-être l’exemple ultime de ce jeu sournois de nuances, lequel combine le combat permanent d’une femme pour exister dans un monde d’hommes et ses actes d’une perversité extrême, qui lui font accéder au trône peu de temps après avoir tout perdu. Une reine ayant appris les règles du « jeu des trônes » de la plus difficile des façons, et qui en aura usé de la plus radicale.
2. Tyrion Lannister

Sans doute l’homme le plus malin du royaume – ou du moins celui qui y manie le mieux les mots –, Tyrion Lannister se distingue par l’usage de son intelligence, non pas mise à profit pour ses intérêts personnels mais pour maintenir l’ordre et couvrir une famille qui l’a toujours rejeté. Par sa simple réflexion, et sa curiosité mordante, il se tient plus haut que la (très) grande majorité des autres protagonistes de Game of Thrones et génère certains de ses rebondissements les plus cultes. La quatrième saison n’est pas la meilleure pour rien : elle s’articule autour de son procès, alors qu’il est accusé à tort d’avoir empoisonner son neveu le roi. Tyrion en profite pour déclamer sa haine pour les gens de cette contrée, pour l’injustice aussi, et Peter Dinklage offre la performance de sa vie.
1. Jaime Lannister

Surpris en plein ébat avec sa sœur jumelle Cersei (pour laquelle il exprime un amour inconditionnel) par un tout jeune Bran Stark, Jaime Lannister pousse le garçon du haut d’une tour pour que le secret ne s’ébruite. Un acte d’une cruauté sans pareille qui supposait que la voie du célèbre régicide était toute tracée. Il ne s’agissait en définitive que de l’élément déclencheur d’une longue, épuisante et saisissante progression qui lui fit recouvrer son humanité, non sans l’écorcher (voire l’humilier) sauvagement. Sa passion interdite pour sa sœur, son lien avec son petit frère, la perte de sa main, la mort de ses enfants, sa rencontre avec Brienne puis Bronn font taire sa vantardise, font tomber sa belle gueule, le font chavirer d’un camp à l’autre. Sa rédemption au fil des huit saisons est tout simplement le meilleur et le plus impressionnant des développements mis en scène dans la série.